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  1. Les Villes tentaculaires est un recueil de 20 poèmes écrit par Émile Verhaeren, publié en 1895. Ce recueil forme un diptyque avec un autre du même auteur, Les Campagnes hallucinées, publié en 1893, qui montre la plaine contaminée peu à peu par la ville.

    • Émile Verhaeren
    • Recueil de poèmes
    • E. Deman
    • Belgique
  2. Les villes tentaculaires (transl. The Tentacular Towns, sometimes rendered "The Great Cities" or "The Many-Tentacled Town") is a volume of Symbolist poetry in French by the Belgian Émile Verhaeren, first published in 1895 by Edmond Deman, with a frontispiece by Théo van Rysselberghe.

    • la Plaine
    • l’Âme de la ville
    • une Statue
    • les Cathédrales
    • Voici les travailleurs cassés de peine, Aux six coups de marteaux des jours de la semaine
    • une Statue
    • le Port
    • Son port est concassé de chocs et de fracas Et de marteaux tonnant dans l’air leurs tintamarres
    • les Spectacles
    • les Promeneuses
    • une Statue
    • les Usines
    • la Bourse
    • le Bazar
    • l’Étal
    • la Révolte
    • la Tête
    • une Statue
    • la Mort
    • la Recherche
    • les Idées
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    La plaine est morne et ses chaumes et granges Et ses fermes dont les pignons sont vermoulus, La plaine est morne et lasse et ne se défend plus, La plaine est morne et morte et la ville la mange. Depuis des jours lointains elle s’en est allée, Toute pauvre, sous les loques de ses moissons, Au long de ses talus sans feuillaison, Vers les passés dont ...

    Les toits semblent perdus Et les clochers et les pignons fondus, Par ces malins fuligineux et rouges, Où, feux à feux, des signaux bougent. Une courbe de viaduc énorme Longe les quais mornes et uniformes ; Un train s’ébranle immense et las. Au loin, derrière un mur, là-bas, Un steamer rauque avec un bruit de corne. Et par les quais uniformes et mor...

    On le croyait fondateur de la ville, Venu de quels lointains ? Très humble, avec sa pauvre crosse en main, Et grand, sous sa bure servile. Pour se faire écouter il parlait par miracles, En des clairières d’or, la nuit, dans les forêts, Où des granits carraient leurs symboles épais, Et tonnaient leurs oracles. Il était la tristesse et la douceur Des...

    Au fond du cœur sacerdotal, Sous un encadrement de cires qui se figent, – Or, argent, diamant, cristal – Lourds de siècles et de prestiges, Pendant les vêpres, quand les soirs Aux longues prières invitent, Ils s’imposent les ostensoirs Dont les fixes regards méditent. Ils conservent, flammés de feu, Pour l’universelle amnistie, Le baiser blanc du d...

    – Ô ces foules, ces foules Et la misère et la détresse qui les foulent ! Voici les enfants las de leur sang morne Et qui mendient et qui s’offrent au coin des bornes. – Ô ces foules, ces foules Et la misère et la détresse qui les foulent ! Voici les boutiquiers des quartiers vieux Limant sur l’établi leur sort méticuleux. – Ô ces foules, ces foules...

    Au carrefour des abattoirs et des casernes, Il apparaît, foudroyant et vermeil, Le sabre en bel éclair sous le soleil. Masque d’airain, casque et panaches d’or ; Et l’horizon, là-bas, ou le combat se tord, Devant ses yeux hallucinés de gloire ! Un élan fou, un bond brutal Jette en avant son geste et son cheval Vers la victoire. Il est volant comme ...

    Toute la mer va vers la ville ! Son port est innombrable et sinistre de croix, Vergues transversales barrant les grands mâts droits. Son port est pluvieux de suie à travers brumes, Où le soleil comme un œil rouge et colossal larmoie. Son port est ameuté de steamers noirs qui fument Et mugissent, au fond du soir, sans qu’on les voie. Son port est fo...

    Toute la mer va vers la ville ! Les flots qui voyagent comme les vents, Les flots légers, les flots vivants, Pour que la ville en feu l’absorbe et le respire Lui rapportent le monde en des navires. Les orients et les midis tanguent vers elle Et les Nords blancs et la folie universelle Et tous nombres dont le désir prévoit la somme Et tout ce qui se...

    Au fond d’un hall sonore et radiant, Sous les ailes énormes Et les plumes des brumes uniformes, Parfois, le soir, on déballe les Orients. Les tréteaux clairs luisent comme des armes ; De gros soleils en strass s’allument en des coins ; Des cymbaliers hagards entrechoquent leurs poings Casseurs de cris et de vacarmes. Le rideau s’ouvre : et bruit, c...

    Au long de promenoirs qui s’ouvrent sur la nuit – Balcons de fleurs, rampes de flammes – Des femmes en deuil de leur âme Entrecroisent leurs pas sans bruit. Une atmosphère éclatante et chimique Étend ses effluves sur l’or Myriadaire d’un décor panoramique. Des clous de gaz pointent des diamants Autour de coupoles illuminées ; Des colonnes passionné...

    Un bloc de bronze où son nom luit sur une plaque. Ventre riche, mâchoire ardente et menton gourd ; Haine et terreur murant son gros front lourd Et poing taillé à fendre en deux toutes attaques. Le carrefour, solennisé de palais froids, D’où ses regards têtus et violents encor Scrutent quels feux d’éveil bougent dans telle aurore, Comme sa volonté, ...

    Se regardant avec les yeux cassés de leurs fenêtres Et se mirant dans l’eau de poix et de salpêtre D’un canal droit, tirant sa barre à l’infini, Face à face, le long des quais, à l’infini, Par à travers les faubourgs lourds Et la misère en guenilles de ces faubourgs, Ronflent la nuit, le jour, les fours et les fabriques. Rectangles de granit, cubes...

    La rue énorme et ses maisons quadrangulaires Bordent la foule et l’endiguent de leur granit Œillé de fenêtres et de porches, où luit L’adieu, dans les carreaux, des soirs auréolaires. Comme un torse de pierre et de métal debout, Avec, en son mystère immonde, Le cœur battant et haletant du monde, Le monument de l’or, dans les ténèbres, bout Autour d...

    C’est un bazar, au bout des faubourgs rouges : Étalages bondés, éventaires ventrus, Tumulte et cris brandis, gestes bourrus et crus, Et lettres d’or, qui soudain bougent, En torsades, sur la façade. On y débite, en ce bazar, Parmi les épices, les fards Et les drogues omnipotentes, Chaque matin, pour quelques sous, Les diamants dissous De la rosée i...

    Non loin du port, la nuit, lorsque l’essor Des tours et des palais vertigineux s’affaisse Dans l’ombre – et que brûlent des yeux de braise, Le quartier fauve et noir allume encor Son vieux décor de vice et d’or. Des commères, blocs de viande tassée et lasse, Interpellent ; du seuil de portes basses, Les gens qui passent ; Derrière elles, au fond de...

    La rue, en un remous de pas, De corps et d’épaules d’où sont tendus des bras Sauvagement ramifiés vers la folie, Semble passer volante – et s’affilie À des haines, à des sanglots, à des espoirs : La rue en or La rue en rouge, au fond des soirs. Toute la mort En des beffrois tonnants se lève ; Toute la mort, surgie en rêves, Avec des feux et des épé...

    La couronne, vieille de nuit et d’or, Pesait, si lourdement, sur la tête de cire, Qu’avec son poids de siècles morts, Elle semblait broyer l’empire. Le pâle émail des yeux usés S’était fendu en agonies Minuscules mais infinies, Sous les sourcils tranquillisés. La tête avait été d’éclair. Avant que les pâles années N’eussent rivé les destinées, Sur ...

    Avec, devant les yeux, l’astre qu’était son âme Par des chemins de rocs incandescents de flamme, Il s’en était allé si loin vers l’inconnu Que son siècle vieux et chenu, Toussant la mort au vent trop fort de sa pensée, L’avait férocement enseveli sous la risée. Il était oublié, depuis des tas d’années Vers l’avenir échelonnées, Lorsqu’un matin, la ...

    Avec ses larges corbillards Ornés de plumes majuscules, Par les matins et les brouillards, La Mort circule. Parée en noir et opulente, Tambours voilés, musiques lentes, Avec ses larges corbillards, Ornés de pâles lampadaires, La Mort s’étale et s’exagère. Sous les porches illuminés, Pareils aux nocturnes trésors, Les gros cercueils écussonnés – Lar...

    Chambres claires, tours et laboratoires, Avec, sur leurs frises, les sphinx évocatoires Et, vers le ciel, braqués, les télescopes d’or. Blocs de lumière éclatés en trésors, Cristaux monumentaux et minéraux jaspés, Glaives de soleil vierge, en des prismes trempés, Creusets ardents, godets rouges, flammes fertiles, Où se transmuent les poussières sub...

    Sur la Ville, dont les affres flamboient, Règnent, sans qu’on les voie, Mais évidentes, les idées. On les rêve parmi les brumes, accoudées En des lointains, là-haut, près du soleil. Aubes rouges, midis fumeux, couchants vermeils, Dans le tumulte violent des heures Elles demeurent ; Et leur âme, par au-delà du temps et de l’espace, S’éternise, devan...

    Un poème qui dépeint la transformation de la plaine agricole en une ville industrielle et polluée, avec des images apocalyptiques et des contrastes saisissants. Le poète exprime son amour et sa nostalgie pour la nature et la tradition, face à la modernité et à la mécanisation.

  3. Les villes tentaculaires (1904) Émile Verhaeren. Notre phrase préférée : Sur la Ville, dont les affres flamboient, Règnent, sans qu’on les voie, Mais évidentes, les idées. Genre : Poésie. Résumé : Ce recueil de 20 poèmes peint la ville dévorant la campagne. Le premier, La Plaine, met en contraste un paysage industriel et son passé agricole.

  4. les Villes tentaculaires. Recueil de poèmes d' Émile Verhaeren (1895). Rompant avec le pur symbolisme de ses premières œuvres, dont il ne conserve que le vers libre et l'idéalisme de principe, Émile Verhaeren s'oriente vers le spectacle des transformations liées à l'ère industrielle.

  5. 8. Juni 2006 · 176 pages. Gallimard (08/06/2006) 3.46 /5 56 notes. Résumé : " Les convulsions fébriles des grandes villes, cette agitation, ces tourments et ces cris, tout cela ne se produit pas sans objet. Douleurs et convulsions sont le signe qu'un ordre nouveau est enfanté. Etre le premier à avoir transformé en sentiment de volupté cette ...

  6. les villes tentaculaires. la plaine 105. l’Âme de la ville 113. une statue (moine) 120. les cathÉdrales 123. une statue (soldat) 129. le port 132. les spectacles 137. les promeneuses 143. une statue (bourgeois) 147. les usines 149. la bourse 156. le b ...